L’utilisation d’aliments à faible dans l’écurie a pour objectif d’améliorer la gestion des rations données aux vaches laitières.
Groupe cible
Eleveurs, agriculteurs, utilisateurs de fourrage
objectifs
L’apport environnemental signifie le coût en termes de ressources environnementales et d’énergie dépensées pour produire l’actif. Pour des raisons à la fois environnementales et économiques, il est donc préférable d’utiliser des aliments à faible niveau d’intrants, avec un coût faible en termes d’environnement et d’énergie, avec une réduction de l’ ACV totale de la chaîne d’approvisionnement.
Cette amélioration sera quantifiable en termes de:
- Efficacité alimentaire (kg de substance sèche dans la ration donnée par kg de lait produit)
- impact environnemental (Empreinte carbone et eutrophisation).
- durabilité économique (Évaluation avec le coût de suralimentation (CIPF)
Chef de projet
FOCUS
Que voulons-nous dire lorsque nous parlons d’ efficacité dans le domaine de l’élevage, en particulier de l’élevage laitier?
Tout d’abord, c’est la capacité d’un animal, ou d’un troupeau, à transformer la moindre quantité possible de nourriture dans la plus grande quantité possible de lait.
Plus généralement, c’est la capacité à produire du lait au coût le plus bas possible; En d’autres termes, il existe une efficience économique qui doit tendre à maximiser le revenu des sociétés. À ce stade, le discours ne concerne pas seulement le bétail, mais implique l’ensemble de la direction de l’entreprise dans toutes ses composantes, telles que la rotation des sols et des cultures, l’organisation du travail, les protocoles opérationnels (alimentation, traite, reproduction, etc. .), la capacité à assurer un bien-être animal adéquat, les sources de financement, etc.
On peut également parler d’efficacité environnementale, qui peut être mesurée, par exemple, en fonction de la quantité d’émissions par unité de produit.
L’objectif principal d’un service d’assistance technique est d’améliorer l’efficacité de l’entreprise, de rationaliser les ressources disponibles et d’exploiter tous les outils et informations mis à la disposition du technicien et de l’agriculteur (qualité des aliments, données et traitements issus des Contrôles fonctionnels, analyse du lait, comparaison constante entre technicien et éleveur, etc.).
Cependant, il est de plus en plus évident que l’objectif économique ne se présente pas comme une alternative au respect de l’environnement. D’une certaine manière, nous pouvons dire que les améliorations environnementales sont certaines, tandis que les améliorations économiques sont incertaines et / ou différées car elles dépendent fortement du marché.
Plus qu’une recherche, et les données recueillies au cours des années de travail par l’ Association des éleveurs Mantovana , ont maintenant mis en évidence que les entreprises qui sont capables de produire un revenu plus élevé sont aussi celles qui ont le moins d’impact environnemental, par exemple l’utilisation des terres et de l’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Ce sont généralement des entreprises caractérisées par une bonne production de lait et une grande efficacité. De ce point de vue, il semble également particulièrement important d’avoir une charge de bétail par hectare non excessive: c’est la preuve supplémentaire qu’une gestion correcte des déchets est associée à la rentabilité de l’entreprise.
En ce qui concerne les interventions liées à l’amélioration de la nutrition est d’une importance fondamentale, par exemple:
- améliorer la qualité de la nourriture, en particulier la digestibilité du fourrage
- adopter une ration qui, grâce à un apport équilibré de nutriments, permet d’améliorer la digestibilité de toute la ration; en particulier, il est nécessaire de viser un équilibre correct entre le type et la quantité d’énergie et de protéines administrées
- assurez-vous que chaque animal a un accès pratique à l’eau et à la nourriture
De cette manière, il est possible d’obtenir tout d’abord un passage mineur de substances non digérées dans le tractus intestinal, limitant ainsi les fermentations entériques de la fibre avec une production accrue de méthane. En outre, une ration plus digestible permet une production plus importante, car elle s’accompagne souvent d’une ingestion plus importante, d’une dilution du quota d’entretien et d’une réduction de la production de méthane et d’eaux usées par kg de lait.