20/09/2016

GLOSSAIRE

Nous avons rassemblé ici dans le glossaire quelques-uns des termes de base pour comprendre le projet Life DOP qui peut être plus difficile à comprendre pour les non-professionnels

Biogaz – glossaire 

biogaz

Mélange de méthane et de dioxyde de carbone (principalement) produit par la fermentation anaérobie d’un matériau organique biodégradable. La digestion anaérobie est une biotechnologie qui permet la production d’énergie renouvelable à partir de la biomasse, en améliorant également les dernières phases du cycle du carbone (par exemple les boues, les sous-produits des résidus végétaux).

Dans l’industrie du bétail, elle est appliquée aux eaux usées des animaux ou des carcasses; vous pouvez également utiliser des cultures spécialement cultivées dans le but d’être récoltées et hachées pour produire de la «biomasse», comme le maïs, le sorgho à sucre, le blé, le roseau commun, les betteraves.

L’ensemble du processus voit la décomposition de la matière organique par certains types de bactéries, produisant du dioxyde de carbone, de l’hydrogène moléculaire et du méthane


digestat 

digestat

Le digestat est le sous-produit du processus de digestion anaérobie après la production de biogaz. Il est utilisé comme engrais sur les principales cultures agricoles. La digestion anaérobie, en effet, détermine une réduction de la substance organique mais ne réduit pas l’apport d’azote, de potassium phosphoré et de micronutriments.

L’exploitation du digestat est un point clé de la durabilité économique et environnementale de la chaîne d’approvisionnement «biogaz» et de la chaîne de production animale: en fait, c’est un engrais et un rendement élevé produit dans l’entreprise. Identifier le digestat comme un véritable engrais, nous permet également de quitter l’horizon des entreprises et de promouvoir des actions de valorisation de cette ressource en dehors de la société zootechnique, permettant au territoire de faire «système» et de promouvoir une logique de chaîne de production cycle fermé et protection de l’environnement, dans une approche «verte» de l’agriculture moderne.


Directive sur les nitrates

Directive sur les nitrates

Sous le nom conventionnel de la directive sur les nitrates, la directive communautaire 91/676 / CEE est identifiée. La directive a été mise en œuvre par la législation italienne ultérieure à travers le décret législatif du 11 mai 1999, n. 152 et l’arrêté ministériel du 7 avril 2006. Le contenu de base de la directive est:

  • l’identification des zones vulnérables aux nitrates d’origine agricole (ZVN), dans lesquelles l’interdiction d’épandage des déchets agricoles est dépassée, avec une limite annuelle maximale de 250 kg d’azote par hectare;
  • la réglementation de l’utilisation agronomique des déchets zootechniques, avec la définition des «programmes d’action»: ces programmes établissent les modalités selon lesquelles les déversements peuvent être effectués.

En application de cette directive, les Régions italiennes ont délimité les Zones Vulnérables aux Nitrates d’origine agricole (ZVN) et ont élaboré le Plan d’Action Obligatoire qui est l’ensemble des règles que les exploitations, qu’elles soient zootechniques ou non, doivent respecter.


Efficacité alimentaire 

Efficacité alimentaire (chez les vaches laitières)

L’efficacité alimentaire chez les vaches laitières est un indicateur qui mesure la capacité de conversion du régime administré et ingéré dans le lait réellement produit.

L’amélioration des conditions environnementales (étables, installations, usines de traite), le niveau génétique des vaches (dans chaque race, mais surtout pour les races les plus présentes et productives) et des connaissances dans le domaine de la nutrition et de l’alimentation des vaches laitières pour un rationnement correct, a permis des améliorations significatives dans l’efficacité alimentaire. Si dans les années 50 et 60 il n’était pas rare de trouver des valeurs d’efficacité de 1 kg de lait pour 1 kg de substance sèche ingérée, nous considérons en moyenne une bonne valeur pour produire 1,3 kg de lait par kg de substance sèche.

Puisqu’un animal plus productif utilise en pourcentage une plus petite proportion de nourriture ingérée pour son entretien corporel, tandis qu’une plus grande part est convertie en lait, il est inévitable que l’amélioration de l’efficacité alimentaire apporte également des avantages considérables à la fois pour contenir le coût de production le lait et l’impact économique des aliments sur la production laitière, tant du point de vue environnemental, réduisant l’impact au niveau de tous les paramètres mesurables, augmentant ainsi la durabilité des exploitations laitières.


Intrant environnemental 

Intrant environnemental

L’apport environnemental signifie le coût en termes de ressources environnementales et d’énergie dépensées pour produire l’actif. Pour des raisons à la fois environnementales et économiques, il est donc préférable d’utiliser des aliments à faible intrant, avec un coût faible en termes d’environnement et d’énergie, avec une réduction de l’ ACVtotale de la chaîne d’approvisionnement.


Évaluation du cycle de vie

Évaluation du cycle de vie

En italien, “cycle de vie”, également connu sous l’acronyme LCA. Méthode qui évalue un ensemble d’interactions qu’un produit ou un service a avec l’environnement, en considérant son cycle de vie complet qui inclut les phases de pré-production (donc aussi extraction et production de matériaux), production, distribution, utilisation (donc aussi réutilisation et entretien), le recyclage et l’élimination finale. La procédure LCA est internationalement normalisée par les normes ISO 14040 et 14044.


systèmes de fourrage

Systèmes de fourrage

Dans une ferme d’élevage, le système fourrager est le choix de cultures spécifiques, adaptées à des caractéristiques individuelles et particulières, capables de produire en interne une partie importante de la nourriture destinée au bétail.

Dans le cas des vaches laitières, le choix du meilleur fourrage pour la production d’énergie et d’aliments protéinés peut conduire à la production de la meilleure nourriture possible dans l’étable, également pour réduire le coût de l’alimentation. L’utilisation des surfaces de l’entreprise pour produire de la nourriture de haute qualité s’est avérée être le meilleur choix d’affaires pour l’agriculteur. La gestion correcte du système de fourrage permet d’obtenir des aliments non disponibles sur le marché (pensez au fourrage d’ensilage ou au remplacement des sources de protéines externes par du fourrage protéique cultivé).

Le choix des espèces à cultiver, les rotations adéquates, les meilleurs types de conservation et l’intégration avec le rationnement dans l’écurie sont les stratégies indispensables pour un élevage moderne et durable.

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